International Conference on Shared Parenting 2017

Thank you to all participants and contributors to our 3rd international conference on shared parenting in Boston.

See you in Strasbourg in November 2018.

Understanding Children’s Best Interests in Divorce

Conclusions of the Third International Conference on Shared Parenting

published Jun 26, 2017 in ‘psychologytoday.com’

Author: by Edward Kruk Ph.D. – Published 28.06.2017 02:23 

Co-Parenting After Divorce

The Third International Conference on Shared Parenting recently concluded, co-sponsored by the National Parents Organization and the International Council on Shared Parenting. The theme of this year’s conference related to the concept of the “best interests of the child” in divorce, the source of protracted debate within both the academic and professional practice communities. Many years ago, Hilary Rodham, then a family lawyer, declared that children’s best interests are nothing more than an empty vessel into which adult prejudices are poured. Since that time, however, family scholars have taken a much more child-focused approach to the study of children’s needs and interests, a “best interests of the child from the perspective of the child” perspective.

Thus the question, “Have we reached a watershed in understanding the best interests of children in situations of family separation and divorce?,” was placed front and center during conference deliberations. Specifically, it was asked, have we reached the point where we can conclude with some confidence that the best interests of children are commensurate with a legal presumption of shared parenting responsibility for children and families, rebuttable in cases of family violence and child abuse? Are we at a point where the scientific evidence points in the direction of mandating that shared parenting becomes the foundation of family law?

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Archived: Conclusions de la Conférence internationale sur la résidence alternée Boston 2017 FR

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La conférence internationale sur la résidence alternée Boston 2017 a porté sur le thème : Recherches sur la résidence alternée : Un tournant dans la compréhension du meilleur intérêt de l’enfant ?Pendant deux jours, 150 personnes venant de 24 pays se sont rassemblées dans une ambiance studieuse et amicale pour écouter les experts du champ de la résidence alternée – représentant à la fois les scientifiques et les professionnels de la famille – et pour échanger leurs expériences et leurs projets.

Des experts internationaux de la résidence alternée

Au cours de deux sessions plénières, ce sont 14 experts internationaux qui ont questionné la résidence alternée à partir de leurs recherches. Ces experts ont confronté leurs points de vue dans deux longues tables rondes qui ont permis de discuter avec le public.

Venu de Suisse, Jean Zermatten, Président du Comité des Droits de l’Enfant des Nations-Unies a fait le point sur la question de la parentalité au regard de la convention des Nations-Unies sur les droits de l’enfant.

Linda Nielsen, des USA, a comparé les effets de la résidence alternée et de la garde pleine sur les enfants en contrôlant deux variables :  le conflit et le revenu des parents.

William Fabricius, des USA, a présenté une recherche qui montre les répercussions positives de la résidence alternée des très jeunes enfants sur le lien aux deux parents lorsque ces enfants ont atteint l’âge adulte.

Patrick Parkinson, venu d’Australie, a abordé les difficultés liées au déménagement de l’un des parents.

Malin Bergstrom a détaillé le cas de la Suède, le pays où la résidence alternée est la norme.

Edward Kruk, du Canada, a traité de la question de l’aliénation parentale, qui reste une question vive et controversée.

Michael Lamb, de Grande-Bretagne, a proposé une analyse critique des recherches sur les effets du mode de résidence sur le bienêtre des enfants.

Des chercheurs et des professionnels pour animer des ateliers

En plus de ces 14 conférenciers, 32 chercheurs et professionnels interviendront au cours d’ateliers en parallèle. Venant d’Allemagne, d’Australie, de Belgique, du Canada, d’Espagne, de France, de Grande-Bretagne, de Grèce, d’Israël, d’Italie, d’Irlande, du Portugal, de Suède, de Suisse, de Turquie, des USA et même de Chine, ces intervenants ont donné un éclairage précieux à partir de plusieurs pays.

Ces ateliers ont traité de quatre questions : la parentalité, la résidence alternée, les modes d’intervention, notamment en médiation, et, enfin, de ce qui a trait aux politiques et à la justice familiales.

Développer l’équilibre entre les femmes et les hommes

Avant la conférence, les membres actifs d’ICSP et de NPO ont été accueillis par l’association des femmes en faveur de la résidence alternée (Leading Women for Shared-Parenting). Cette association défend l’idée que les enfants ont besoin de leurs deux parents même après leur séparation.

Plusieurs présentations ont concerné les questions des stéréotypes de genre. Le développement de la résidence alternée semble passer par ce travail de base. Cela consiste à faire en sorte que les pères ne soient pas seulement vus comme ceux qui ne s’intéressent qu’au football mais qu’ils prennent toute leur place dans l’éducation et le soin des enfants au quotidien. Cela consiste aussi à faire en sorte que les mères laissent la place aux pères dans le quotidien de l’éducation, même si ce père n’a pas les mêmes règles d’hygiène, de sécurité, etc. De nombreuses vidéos circulent sur internet pour montrer, souvent de manière humoristique ou un peu romantique, cet éventail des interactions entre les pères et leurs enfants.

Alerter les instances internationales sur les risques liés à la garde pleine

Dans la plupart des pays, à l’exception des pays nordiques, de trop nombreuses mères sont en situation de garde pleine et de trop nombreux pères ne sont que des visiteurs coupés de relations régulières avec leurs enfants. Cette situation est dommageable aux enfants.

Toutes les recherches récentes montrent que les enfants construisent des liens d’attachement aux deux parents dans la première année de leur vie. Ils peuvent aussi construire des liens à d’autres personnes, comme les éducatrices.teurs en crèche ou les grands-parents. Les décisions de justice qui conduisent à préférer confier la garde à la mère en cas de doute sur la capacité des parents à coopérer provoquent une fragilisation ou une rupture des liens d’attachement au père. Très souvent, comme le montre les recherches, cette rupture ne permet pas un développement harmonieux de l’enfant, sur les plans émotionnels et physiologiques.

Cette situation n’est pas conforme à l’esprit de la convention des Droits de l’Enfant des Nations-Unies. Elle n’est pas conforme non plus à la résolution 2079 (2015) de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe. Ces instances internationales devraient se mobiliser pour que, dans le monde entier, les enfants dont les parents se séparent ne soient pas désavantagés vis-à-vis des autres enfants à cause de représentations et d’habitudes anciennes.

Plusieurs publications

Un ensemble d’articles issus de cette dernière conférence ont été publiées en 2018 dans un numéro spécial de la revue Journal of Divorce and Remarriage et dans le Journal of Child Custody.

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